Ces dernières années, nous voyons de plus en plus de start-ups réussir en (re)développant des plateformes e-commerce mono-produit.
Prenons pour exemple Solendro ou Sojeans. Alors qu’il y a encore quelques années, les start-ups consistaient davantage à créer des plateformes sur des segments larges comme Cdiscount, Amazon, Leboncoin, ou à créér des marques "100% online", de récentes start-ups ont su investir des segments de niche, utra spécialisés, comme les jeans, les caleçons ou les peignoirs. A cette tendance de plateformes ultraspécialisées s’est ajoutée une composante internationale : les transactions "transborders". Des sites comme Le Peignoir, Les Achats, Dagobear ou l’Usine à Lunettes surfent sur cette nouvelle tendance.
Cette tendance ne va pas sans difficultés. "Des cycles de production et de vente différents existent entre la Chine et l’Occident. Les ventes se font essentiellement à Noël en Occident alors qu’en Chine, la saison haute est janvier" nous dit Thomas Leprince fondateur du site lepegnoir.fr qui précise que la Chine "ferme" pendant le nouvel an chinois, 3 à 4 semaines en février.
Par conséquent, la gestion en flux tendus entre les usines et les clients peut devenir délicate sur certaines périodes, comme par exemple, pour la Saint Valentin qui tombe en plein nouvel an chinois.
Autre difficulté rencontrée par ces plateformes "transborders" : les contraintes politiques et légales, notamment celles qui peuvent impacter la communication internationale. Pékin interdit sur son territoire l'usage de certains réseaux sociaux au succès planétaire tels que Facebook, Twitter ou Dropbox, sans parler de la censure de certains journaux.
Par conséquent, mettre en œuvre une stratégie marketing pour l’Occident à partir de la Chine est complexe. D'ailleurs Thomas Leprince nous avoue que "faute d'accès aux réseaux sociaux internationnaux, ces derniers apportent peu de trafic aux sites transborders".
de GE
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